Parce qu’il paraît que l’on s’y perd parfois un peu, voici un
petit récapitulatif de la distribution des rôles...
[Cette liste est incomplète et j’aurai l’occasion, je suppose,
de la prolonger. Dernière mise à jour : le 08.03.13]
Angela : c’est
elle qui m’a accueillie quand je suis arrivée à Iasi. Elle m’a appris mes
premières expressions roumaines, elle a cuisiné pour moi plus que je n’aurais
pu manger en un mois, et quand je me suis installée dans une chambre en ville
elle m’a prêté oreiller, draps et couvertures.
Marian : mon
premier ami de couchsurfing. J’aurais du mal à dire qui il est, parce qu’il ne
cesse de me surprendre. Il est partout, connaît tout le monde, joue de la
guitare, de la contrebasse, chante, apparaît, disparaît on ne sait trop
comment...il tient un peu du lutin, du lutin farceur et espiègle qui n’a pas
froid aux yeux. Il parle très bien français et m’a aidée à trouver une
colocation en ville.
Ana et Ioana :
mes deux colocataires, étudiantes dans la même université que moi mais dans des
disciplines très différentes (économie et chimie). C’est leur première année à
la fac et la première chose que l’on remarque, en entrant chez nous, c’est qu’elles
aiment le rose.
Dana : d’elle je
peux dire que je l’ai immédiatement adorée. Dana est douce, étourdie, elle fait
toujours trop de choses à la fois et finit par s’y perdre. Mais quelle énergie !
Je l’ai rencontrée à l’université, où elle enseigne sans être vraiment titulaire.
Elle vient de finir sa thèse à Paris et attend un poste, à Iasi ou ailleurs
(probablement plutôt à Iasi qu’ailleurs...).
Roxana : c’est
la sœur de Dana, qui revient d’un séjour français assez désagréable (à l’université
de Pau) et fait aujourd’hui un master de littérature dans l’université Ioan
Cuza.
Ghazi : il s’occupe
du club de théâtre d’impro francophone. Ghazi vient de Tunis, est en quatrième
année de médecine à Iasi et déborde de projets. Il est tombé amoureux d’une
belle Roumaine et ça doit l’aider parce qu’il parle sacrément bien !
Voica : une
autre amie de couchsurfing. Elle a eu le goût de venir au monde le même jour
que moi et ça a tout de suite scellé entre nous une sympathie réciproque. Elle
enseigne le japonais à Iasi et je suis tombée sous le charme quand je l’ai vue
dans un kimono !
Eiko : une amie
de Voica qui vient du Japon et fait un master de linguistique à Iasi. Elle m’a
fait promettre de ne jamais révéler son âge. J’aime beaucoup parler avec elle en
roumain autour d’une bière et je ne perds pas une occasion de la rencontrer.
Mihai : je crois qu’avec Mihai je suis en désaccord sur à peu près tout. Mais j’apprécie nos conversations, son intérêt extraordinaire pour les chiffres, son amour de l’histoire et de la géographie. On se retrouve quelque part, je ne sais trop où, malgré nos conceptions très différentes de la foi, du travail, de l’identité, de l’argent.
Mihai : je crois qu’avec Mihai je suis en désaccord sur à peu près tout. Mais j’apprécie nos conversations, son intérêt extraordinaire pour les chiffres, son amour de l’histoire et de la géographie. On se retrouve quelque part, je ne sais trop où, malgré nos conceptions très différentes de la foi, du travail, de l’identité, de l’argent.
Bénédicte, Cindy et
Guillaume : trois Français qui terminent leur séjour en Roumanie alors
que je commence le mien. J’ai tout de suite été emballée par leur projet
(détaillé ici), qui les a conduits de Cluj à Constanţa, puis de Constanţa à
Iasi. J’ai hâte, d’ailleurs, de voir l’aboutissement de ce travail de longue
haleine.
Jérémy : c'est un professeur de FLE (Français Langue Étrangère) qui s'est installé à Iasi au début de l'année scolaire. Il a fait des études d'ethnologie et je crois que c'est un vadrouilleur. Mais il n'est pas franchement emballé par son expérience roumaine et préfère mettre le cap sur l'Inde l'année prochaine.
Christelle-Laure : je l'ai rencontrée à l'occasion de ce voyage. J'ai tout de suite adoré marcher avec elle (comme quoi, le hasard et couchsurfing font bien les choses). Christelle-Laure passe un an à Iasi pour ses études. Elle est française - vous vous en doutiez - et s'est mise au roumain en septembre dernier. Pleine, pleine, pleine d'énergie. Et très douée dans l'art délicat de l'autostop.
Gaël : quand il a lancé un appel sur couchsurfing, Christelle-Laure et moi avons répondu 'présentes'. Gaël cherchait des compagnons de marche pour son périple européen. C'est ainsi que notre trio s'est formé. Gaël est un baroudeur qui pose un très beau regard sur les choses (ses photos en témoignent). Je trouve délicieux de mettre mes pas dans les siens (au sens propre, dans la neige) même s'il chausse quelques pointures de plus que moi.
Ghérasim Luca : on ne le compte plus parmi les vivants, mais il occupe quand même toutes mes journées. C'est un poète qui a écrit d'abord en roumain puis en français, et auquel j'ai décidé de consacrer une thèse. Le mieux est encore de l'écouter ici ou là.
Jérémy : c'est un professeur de FLE (Français Langue Étrangère) qui s'est installé à Iasi au début de l'année scolaire. Il a fait des études d'ethnologie et je crois que c'est un vadrouilleur. Mais il n'est pas franchement emballé par son expérience roumaine et préfère mettre le cap sur l'Inde l'année prochaine.
Christelle-Laure : je l'ai rencontrée à l'occasion de ce voyage. J'ai tout de suite adoré marcher avec elle (comme quoi, le hasard et couchsurfing font bien les choses). Christelle-Laure passe un an à Iasi pour ses études. Elle est française - vous vous en doutiez - et s'est mise au roumain en septembre dernier. Pleine, pleine, pleine d'énergie. Et très douée dans l'art délicat de l'autostop.
Gaël : quand il a lancé un appel sur couchsurfing, Christelle-Laure et moi avons répondu 'présentes'. Gaël cherchait des compagnons de marche pour son périple européen. C'est ainsi que notre trio s'est formé. Gaël est un baroudeur qui pose un très beau regard sur les choses (ses photos en témoignent). Je trouve délicieux de mettre mes pas dans les siens (au sens propre, dans la neige) même s'il chausse quelques pointures de plus que moi.
Ghérasim Luca : on ne le compte plus parmi les vivants, mais il occupe quand même toutes mes journées. C'est un poète qui a écrit d'abord en roumain puis en français, et auquel j'ai décidé de consacrer une thèse. Le mieux est encore de l'écouter ici ou là.
Le Caribou : il
est bien français lui, même si son cœur est à Montréal. Je l’aurais volontiers
emporté dans mes valises à Iasi. Il est peu question de lui dans ces pages
virtuelles mais je ne peux pas ne pas le mentionner ici, parce qu’il habite mon
paysage mental.
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