samedi 23 février 2013

Who’s who



Parce qu’il paraît que l’on s’y perd parfois un peu, voici un petit récapitulatif de la distribution des rôles...

[Cette liste est incomplète et j’aurai l’occasion, je suppose, de la prolonger. Dernière mise à jour : le 08.03.13]

Angela : c’est elle qui m’a accueillie quand je suis arrivée à Iasi. Elle m’a appris mes premières expressions roumaines, elle a cuisiné pour moi plus que je n’aurais pu manger en un mois, et quand je me suis installée dans une chambre en ville elle m’a prêté oreiller, draps et couvertures.

Marian : mon premier ami de couchsurfing. J’aurais du mal à dire qui il est, parce qu’il ne cesse de me surprendre. Il est partout, connaît tout le monde, joue de la guitare, de la contrebasse, chante, apparaît, disparaît on ne sait trop comment...il tient un peu du lutin, du lutin farceur et espiègle qui n’a pas froid aux yeux. Il parle très bien français et m’a aidée à trouver une colocation en ville.

Ana et Ioana : mes deux colocataires, étudiantes dans la même université que moi mais dans des disciplines très différentes (économie et chimie). C’est leur première année à la fac et la première chose que l’on remarque, en entrant chez nous, c’est qu’elles aiment le rose.

Dana : d’elle je peux dire que je l’ai immédiatement adorée. Dana est douce, étourdie, elle fait toujours trop de choses à la fois et finit par s’y perdre. Mais quelle énergie ! Je l’ai rencontrée à l’université, où elle enseigne sans être vraiment titulaire. Elle vient de finir sa thèse à Paris et attend un poste, à Iasi ou ailleurs (probablement plutôt à Iasi qu’ailleurs...). 

Roxana : c’est la sœur de Dana, qui revient d’un séjour français assez désagréable (à l’université de Pau) et fait aujourd’hui un master de littérature dans l’université Ioan Cuza.

Ghazi : il s’occupe du club de théâtre d’impro francophone. Ghazi vient de Tunis, est en quatrième année de médecine à Iasi et déborde de projets. Il est tombé amoureux d’une belle Roumaine et ça doit l’aider parce qu’il parle sacrément bien !

Voica : une autre amie de couchsurfing. Elle a eu le goût de venir au monde le même jour que moi et ça a tout de suite scellé entre nous une sympathie réciproque. Elle enseigne le japonais à Iasi et je suis tombée sous le charme quand je l’ai vue dans un kimono !

Eiko : une amie de Voica qui vient du Japon et fait un master de linguistique à Iasi. Elle m’a fait promettre de ne jamais révéler son âge. J’aime beaucoup parler avec elle en roumain autour d’une bière et je ne perds pas une occasion de la rencontrer.

Mihai : je crois qu’avec Mihai je suis en désaccord sur à peu près tout. Mais j’apprécie nos conversations, son intérêt extraordinaire pour les chiffres, son amour de l’histoire et de la géographie. On se retrouve quelque part, je ne sais trop où, malgré nos conceptions très différentes de la foi, du travail, de l’identité, de l’argent.

Bénédicte, Cindy et Guillaume : trois Français qui terminent leur séjour en Roumanie alors que je commence le mien. J’ai tout de suite été emballée par leur projet (détaillé ici), qui les a conduits de Cluj à Constanţa, puis de Constanţa à Iasi. J’ai hâte, d’ailleurs, de voir l’aboutissement de ce travail de longue haleine.

Jérémy : c'est un professeur de FLE (Français Langue Étrangère) qui s'est installé à Iasi au début de l'année scolaire. Il a fait des études d'ethnologie et je crois que c'est un vadrouilleur. Mais il n'est pas franchement emballé par son expérience roumaine et préfère mettre le cap sur l'Inde l'année prochaine.

Christelle-Laure : je l'ai rencontrée à l'occasion de ce voyage. J'ai tout de suite adoré marcher avec elle (comme quoi, le hasard et couchsurfing font bien les choses). Christelle-Laure passe un an à Iasi pour ses études. Elle est française - vous vous en doutiez - et s'est mise au roumain en septembre dernier. Pleine, pleine, pleine d'énergie. Et très douée dans l'art délicat de l'autostop.

Gaël : quand il a lancé un appel sur couchsurfing, Christelle-Laure et moi avons répondu 'présentes'. Gaël cherchait des compagnons de marche pour son périple européen. C'est ainsi que notre trio s'est formé. Gaël est un baroudeur qui pose un très beau regard sur les choses (ses photos en témoignent). Je trouve délicieux de mettre mes pas dans les siens (au sens propre, dans la neige) même s'il chausse quelques pointures de plus que moi.

Ghérasim Luca : on ne le compte plus parmi les vivants, mais il occupe quand même toutes mes journées. C'est un poète qui a écrit d'abord en roumain puis en français, et auquel j'ai décidé de consacrer une thèse. Le mieux est encore de l'écouter ici ou .

Le Caribou : il est bien français lui, même si son cœur est à Montréal. Je l’aurais volontiers emporté dans mes valises à Iasi. Il est peu question de lui dans ces pages virtuelles mais je ne peux pas ne pas le mentionner ici, parce qu’il habite mon paysage mental.

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